Il existe plusieurs
moments dans la vie d’une classe. Des moments de création de connaissances et
savoirs, des moments d’entraînement, des phases d’évaluation...
Je pense que c’est sur la
phase de création des connaissances que le TBI est le plus utile, mais aussi le
moins utilisé. En effet, beaucoup de professeurs font le cours de la même façon
que sur un tableau inerte. D’autres à l’opposé et c’est encore pire, font un
diaporama tout prêt à l’avance.
Je pense que le TBI
permet de faire mieux en étant très réactif. L’enseignant peut alors guider ses
élèves vers la construction de leurs savoirs. Il balise le parcours avec des
liens, des images qu’il aura placés en réserve, de façon à pouvoir mettre en
scène rapidement les hypothèses, idées, témoignages des élèves. Le résultat
final sera donc différent pour chaque classe, mais hautement plus formateur
pour chacun des élèves, car ils auront participé, argumenté et réfléchi sur
tous les éléments affichés.
Ce document terminé sera
mis à disposition des élèves, il servira à la fois de support de cours, mais
surtout il permettra à l’élève, en se remémorant les étapes effectuées en
classe, de mieux intégrer ces savoirs.
Sans TBI, c’est faisable,
mais difficilement, car il n’est pas facile d’effacer, de revenir en arrière et
d’afficher des documents préparés, ou pas, à la volée.
Il est donc impossible, à
mon avis, de réaliser des enseignements innovants sans TBI.